La rencontre avec Mariana est à la fois totalement improbable et tellement roumaine. Sur le bord de la route entre Abrud et Alba Iulia, un couple visiblement a besoin d'aide. L'homme agite une bouteille de deux litres vide (de marque Coca-cola) tandis que la femme fait de grands signes avec les bras. Il y avait là tous les symptômes de la panne d'essence. Ne sachant comment les dépanner, je propose de les emmener à la station service la plus proche mais il faut faire 30 kilomètres me répond l'homme. La meilleur solution est donc de siffoner et, visiblement habitué de se retrouver dans ce type de situation, ils ont tout l'équipement nécessaire pour cela dans le coffre de la Dacia. Tandis que l'homme (désolé j'ai oublié de lui demander son prénom) commence à aspirer le précieux liquide, Mariana qui a vu mes appareils photo sur le siège passager me demande de lui faire un portrait. J'accepte volontiers l'invitation et c'est ainsi que sur le bord de la route nationale 74, j'ai fait le portrait de Mariana, ouvrière à l'usine de tricotage de Zlatna.

Intalnirea cu Mariana este deopotriva imposibila si romaneasca. Pe marginea soselei intre Abrud si Alba Iulia, un cuplu cerea ajutor. Barbatul agita o sticla de doi litri goala (marca Coca–cola) in timp ce femeia facea semne cu bratele. Toate simtomele pentru o pana de benzina. Nestiind cum sa-i ajut, le propun sa ii conduc la cea mai apropiata statie de benzina, dar trebuie faci 30 km imi raspunde omul. Cea mai buna solutie este sa aspire si, vizibil obisnuit cu acest tip de situatie, are in portbagajul Daciei tot echipamentul necesar. In timp ce barbatul aspira pretiosul lichid, Mariana care vazuse aparatele foto pe scaunul masinii mi-a cerut sa-i fac un portret. Am acceptat, si asa, pe marginea nationalei 74, am facut portretul Marianei, muncitoare la uzina de tricotaje din Zlatna.

13# Mariana

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