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« Portrait d’Alba / portrait de là-bas »

19 juillet 2010

Nouveau / Nou

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16 janvier 2009

02# Lazslo

lazsloblog

"Fais moi une photo pour donner aux filles !!!" La rencontre avec Lazslo est beaucoup plus facile et inattendue que la précédente puisque c'est lui qui m'interpelle sur le marché d'Ocna Mures. Agé de 35 ans, Lazslo habite à Unirea et vend des vêtements sur les marchés du département. Le lundi c'est Abrud, Teius le mercredi, Sebes le jeudi, Ocna Mures le vendredi et Orastie le samedi. Lazslo est d'un tempérament joyeux et expansif. Il m'invite à venir le retrouver sur d'autres marchés. Je promets de lui envoyer la photo et de lui rendre une visite quand je serais de retour dans le département.

«Fa-mi o fotografie sa o dau la fete !!» Intalnirea cu Lazslo este mult mai usoara decat precedenta si chiar neasteptata pentru ca el este cel care m-a interpelat intr-o piata din Ocna Mures. De 35 ani, Lazslo locuieste in Unirea si vinde imbracaminte pe pietele din judet. Lunea este la Abrud, miercurea la Teius, joia la Sebes, vinerea la Ocna Mures si sambata la Orastie. Lazslo e un temperament expansiv si vesel. Ma invita sa revin sa il vad in pietele din alte orase. Ii promit sa-i trimit o fotografie si sa il vizitez cand voi reveni in judet.

15 janvier 2009

03# Anca

ancablog

La rencontre avec Anca est digne des meilleurs scénarios d'Hitchcock. Voyant un attroupement sur le bord de la voie ferrée et sentant l'arrivée proche d'un train je m'arrête pour faire quelques clichés. A l'arrivée du train c'est l'effervescence. Une vieille femme embarque le contenu d'une brouette. Un homme monte avec un vélo sur l'épaule. Un autre descend avec deux sacs bourrés de poivrons et déjà le train repart vers une nouvelle destination. Un dernier regard vers la locomotive qui s'éloigne dans un nuage de poussière. Je tourne la tête et là, face à moi, une jeune fille est assise de l'autre côté de la voie ferrée un livre à la main. Il y a deux minutes nous étions une cinquantaine sur le bord des rails et maintenant nous sommes deux. Je traverse alors la voie pour faire le portrait de cette jeune fille.

Anca vient d'avoir 18 ans. Elle est élève au lycée "Teoretic" d'Ocna Mures ou elle prépare un bac littéraire. Elle fait français en seconde langue mais n'ose pas me parler dans la langue de Molière. Comme beaucoup de jeunes filles de son âge elle aimerait devenir styliste ou comédienne. Nous discutons ainsi un bon quart d'heure puis je la laisse reprendre le cours de son livre : "La maison sur la colline" de Noah Gordon.

Intalnirea cu Anca este demna de scenariile lui Hitchcock. Vazand aglomeratie pe peronul garii si simtind efervescenta dinaintea sosirii unui tren ma opresc sa fac cateva clisee. Sosirea trenului este ca o explozie. O batrana urca in tren continutul unei roabe bine incarcata. Un barbat urca cu o bicicleta pe umeri. Un altul coboara cu doi saci plini ochi de ardei si ... trenul pleaca spre noi destinatii. Arunc o privire trenului care se departeaza intr-un nor de praf. Intorc capul si, in fata mea, o tanara este asezata pe cealalta parte a caii ferate cu o carte in mana. Acum doua minute eram cinzeci de persoane pe peron si acum suntem doar doi. Traversez calea ferata sa fac portretul tinerei.

Anca tocmai a implinit 18 ani. Este eleva la Liceul Teoretic din Ocna Mures unde prepara un bac literar. Face franceza a doua limba dar nu indrazneste sa-mi vorbeasca in limba lui Moliere. Ca multe dintre fetele de varsta sa doreste sa devina stilista sau actrita. Discutam un sfert de ora si apoi o las sa reia lectura cartii sale «Casa de pe colina» de Noah Gordon.

14 janvier 2009

04# Marius

mariusblog

La rencontre avec Marius, professeur à l'école d'art populaire d'Alba Iulia, est probablement l'une des plus enrichissante depuis mon arrivée en Roumanie. La matinée que nous avons passé ensemble fût un régal. Nous nous sommes rencontrés au musée de science naturel d'Aiud ou quelque uns de ces élèves installaient une exposition de photographies et nous avons migré ensuite vers la terrasse la plus proche. Marius est très sympatique et marque un véritable intérêt pour mon projet (ce qui le rend encore plus sympathique à mes yeux). Devant un bon café, nous avons parlé économie, politique, intégration européenne... et grâce à lui j'ai appris beaucoup sur l'état d'esprit qui règne aujourd'hui dans le pays. Marius n'est pas nostalgique de la période Ceaucescu mais il est lucide face à l'évolution de la société. Une phrase griffonnée sur mon cahier est particulièrement restée dans mon esprit. "Avant (sous entendu pendant le régime communiste) l'état prenait soin de sa jeunesse. Aujourd'hui il n'y a plus rien. Après l'école les jeunes rentrent chez eux et regardent la télévision."

Pour information Marius a su transmettre sa fibre artistique à ses enfants puisque le plus jeune de ses fils travaille pour la régie de film et télévision de Bucarest tandis que son fils aîné, compositeur travaillant pour le cinéma et plusieurs formations musicales, est aujourd'hui une célébrité en Roumanie. (tapez Marius Moga sur Internet vous avez des chances de trouver plus d'info)

Intalnirea cu Marius, profesor la scoala de arta populara din Alba Iulia, este probabil una dintre cele mai «imbogatitoare» intalniri avute de cand am venit in Romania. Dimineata pe care am petrecut-o impreuna a fost imparateasca. Ne-am intalnit la museul de stiinte naturale din Aiud unde cativa elevi instalasera o expozite de fotografie si de acolo ne-am deplasat la terasa cea mai apropiata. Marius este foarte simpatic si arata un mare interes pentru proiectul meu, ceea ce il face si mai simpatic in ochii mei. In fata unei cafele, am vorbit despre economie, politica, integrare europeana... Si datorita lui am invatat multe despre starea de spirit care domneste astazi in tara. Marius nu este nostalgic pentru perioada Ceausescu dar este lucid fata de evolutia societatii. O fraza notata pe marginea carnetului mi-a ramas in gand. «Inainte (adica in regimul comunist) statul se ingrijea de tineri. Astazi nu mai e nimic. Dupa scoala tinerii se intorc acasa si privesc televizorul».

Daca va intereseaza, Marius a stiut sa transmita fibra artistica copiilor sai. Fiul cel mic lucreaza in regia de film si televiziune la Bucuresti iar fiul cel mare, compozitor, lucreaza pentru cinema si mai multe formatii muzicale, fiind o celebritate in Romania (Daca doriti, scrieti Marius Moga pe internet si veti avea sansa sa gasiti si alte informatii).

13 janvier 2009

05# Iosif

pistablog

Je suis en pleine discussion avec deux jeunes collègiens qui connaissent mieux que moi la composition de l'Olympique Lyonnais quand Iosif, un verre de Rachiu à la main, vient interrompre notre conversation footballistique. Membre de la minorité hongroise, très présente dans la département, Iosif travaille pour un salaire de 6 000000 de lei soit un peu moins de 200 euros dans une usine d'Ocna Mures qui (si j'ai bien compris) transforme le bicarbonate de sodium. Bien que nous ne soyons pas des spécialistes de l'économie internationale, ensemble nous avons parlé mondialisation. La principale usine de la ville est en baisse constant d'effectif car une grande partie de la production a été délocalisée en Inde (Il faut croire que les salaires sont plus faible là-bas). J'ai repris un café. Je lui ai offert un verre de Rachiu. Nous avons partagé une cigarette et Iosif m'a raconté son quotidien. Les prix qui ne cessent de croître, les factures qui s'accumulent avec cette question qui revient souvent aux lèvres de bon nombre de roumain. "Où est l'argent ?"

Ma aflam in toiul discutiei cu doi tineri elevi de gimnaziu care cunosc mai bine decat mine componenta lui Olympique Lyon cand Iosif, cu un pahar de rachiu in mana, vine si intrerupe discutia fotbalistica. Membru al minoritatii ungare, destul de numeroasa in judet, Iosif lucreaza pentru un salariu de sase miloane adica aproximatif doua sute de euro intr-o uzina din Ocna Mures care (daca am inteles bine) transforma bicarbonatul de sodiu. Si desi nu suntem specialisti in economie, am vorbit despre mondializare. Principala uzina a orasului este in micsoare continua a efectivului pentru ca o mare parte a productiei a fost delocalizata in India (Trebuie sa credem ca salariile sunt si mai mici acolo). Am mai luat o cafea. Lui i-am oferit un pahar de rachiu. Am fumat amandoi cate o tigara si Iosif mi-a povestit viata lui de zi cu zi. Preturile nu inceteaza sa creasca, facturile se acumuleaza, si intrebarea care revine mereu pe buzele unei bune parti de romani. «Unde sunt banii ?»  

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12 janvier 2009

06# Stefan

itsvanblog

Peintre, sculpteur, écrivain... Stefan pour les roumains, Itsvan pour les hongrois, est un artiste complet qui expose dans le pays mais aussi à l'étranger. Il est d'ailleurs déjà venu présenter quelques œuvres aux carrefour des arts près de Brécey en 2006. Personnellement, je l'avais déjà brièvement rencontré il y a quelques mois à l'occasion d'un séjour organisé avec mes collègues bas-normand du secteur de l'éducation populaire. Stefan est président de la fondation "Inter-Art" à Aiud, fondation qui fait un travail rare dans le domaine des pratiques artistiques. Autour de lui une équipe dynamique le soutien pour organiser des festivals et rencontres autour de l'image, du théâtre et de l'écriture. Peut-être est-ce la barrière de la langue mais Stefan, comme beaucoup d'artistes, m'à semblé discret voire timide et j'ai bien aimé cette part de mystère. J'ai fait un premier portrait de lui avec une sculpture dans la cours de son atelier mais, nous étions en fin de journée, la lumière était très faible. J'ai préféré "assurer" le lendemain alors que Stefan distribuait les affiches du festival de photographie et vidéo Art Aiud 2007.

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Pictor, sculptor, scriitor... Stefan pentru romani, Itsvan pentru unguri, este un artist complet care expune in tara dar si in strainatate. El a expus deja cateva creatii la Brecey in 2006 in galeria “intersectei artelor”. Eu personal l-am intalnit foarte scurt cu ocazia unui sejur organizat acum cateva luni cu colegi de-ai mei din sectorul educatiei populare din Normandia de Jos. Stefan este presedintele fundatiei « Inter-Art » din Aiud, fundatie care face un lucru rar in domeniul practicilor artistice. In jurul lui o echipa dinamica il sustine pentru a organiza festivaluri si intalniri de imagine, teatru si literatura. Poate este bariera limbii care m-a facut sa cred ca Stefan, ca multi artisti de altfel, este discret a se vedea timid si mi-a placut mult aceasta parte de mister. I-am facut un prim portret cu o sculptura in curtea atelierului sau dar era pe la sfarsitul zilei si lumina era slaba. Am preferat sa "asigur" si a doua zi l-am fotografiat cand Stefan distribuia afise pentru a anunta festivalul de fotografie si video Art Aiud 2007.

11 janvier 2009

07# Daniel

danielblog


"Un, deux, trois... Madame, mademoiselle, Monsieur..." le tout avec un accent extraordinaire; Daniel a quelques souvenirs scolaires de français. J'ai rencontré cet homme si souriant sur un marché, lieu très propice aux échanges. Daniel avait devant lui un étalage très fourni de chaussures et ne manquait pas une occasion de blaguer avec les passants pour mieux vendre sa marchandise. Daniel habite près de Cugir dans la pointe sud du département et sillone chaque semaine les routes du departement dans sa dacia break.

La description de sa famille est très représentative de l'importante diaspora roumaine à travers le Monde. Agé de 50 ans, Daniel a sept enfants. Trois de ses fils travaillent aujourd'hui aux Etats-Unis, une fille est installée en Espagne et les trois plus jeunes vivent encore en Roumanie mais pour combien de temps encore ? Inutile de vous dire que les réunions de familles ne doivent pas être simple à organiser dans la famille Lupus.

«Un, deux, trois... Madame, mademoiselle, monsieur... » totul cu un accent extraordinar ; Daniel are cateva amintiri scolaresti de franceza. Am intalnit acest om atat de suriant in piata, loc propice schimburilor. Daniel avea in fata lui un raft bine incarcat de pantofi si nu scapa nici o ocazie sa glumeasca cu trecatorii pentru a vinde mai bine marfa. Daniel locuieste langa Cugir in punctul sudic al judetului dar strabate in fiecare saptamana rutele departamentului in dacia sa break.

Descrierea familiei sale este reprezentativa pentru importanta diasporei romana in lume. Cu o varsta de 50 ani, Daniel are sapte copii. Trei dintre fiii sai lucreaza astazi in Statele Unite, o fiica este instalata in Spania si cei trei mai mici traiesc inca in Romania dar pana cand ? Inutil sa va spun ca reuniunile de familie trebuie sa nu fie simplu de organizat in familia Lupus.

10 janvier 2009

08# Elena

foto_elena

J'ai rencontré Elena un dimanche matin à quelques kilomètres de Zlatna, sur la route qui mène à Valea mica. Quand je lui ai parlé de mon projet et que j'ai demandé si je pouvais faire une photographie elle m'a répondu “Cum sa nu ! Va rog sa faceti !” (Comment non ? Je vous en prie !) Et a commencé à me raconter la beauté des paysages alentours. Nous n'avons pas parlé longtemps car la température extérieure était très largement négative et Elena était sur le chemin de l'église. Mais cette rencontre restera pour moi un de ces petits bonheurs simple qui sont l'essence même de mon projet. Dans la voiture en direction d'Abrud, je m'imaginais Elena dans l'église du village racontant cette rencontre improbable à ses amies.

Am intalnit-o pe Elena intr-o duminica dimineata la cativa kilometri de Zlatna, pe un drum care ducea la Valea Mica. Cand i-am vorbit despre proiectul meu si am intrebat-o daca pot sa-i fac o fotografie, ea mi-a raspuns “Cum sa nu ! Va rog sa faceti!” Si a inceput sa-mi povestesca despre frumusetea peisajelor din imprejurimi. Nu am vorbit mult timp pentru ca temperatura exterioara era mult ub zero grade si Elena era pe drum spre biserica. Dar aceasta intalnire va ramane pentru mine ca una dintre acele bucurii simple care sunt la esenta acestui proiect. In masina in directia Abrud, mi-o imaginam pe Elena in biserica din sat povestind aceasta intalnire de necrezut prietenelor ei. 

9 janvier 2009

09# Alexandru

alexandru

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Alexandru est apiculteur à Rosia Montana. Dans ce village, depuis l'époque Romaine on a creusé les sous-sols pour extraire de l'or. Aujourd'hui les gisements sont épuisés mais Rosia Montana fait l'actualité dans le département et dans tout le pays car un groupe minier canadien projette de mettre en œuvre un projet ambitieux pour récupérer les poussières d'or dispersées dans la vallée. Or le seul moyen de récupérer le précieux métal est d'utiliser le cyanure. Forcément le sujet est épineux car dans cette affaire (comme souvent) le développement économique de la région et la préservation de l'environnement ne font pas bon ménage. Rosia Montana est aujourd'hui un village en guerre, coincé entre chantage à l'emploi, procédures judiciaires et pressions internationales. Pour avoir plus de liberté et obtenir "la paix", la société canadienne a déjà acheté plus de la moitié des habitations du village mais une partie de la population est entrée en résistance. Alexandru, quant à lui, aimerait que le développement économique de la superbe vallée passe par le tourisme. Il ne veut pas quitter Rosia Montana et c'est tant mieux car son miel est délicieux.

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Alexandru este apicultor in Rosia Montana. In acest sat, din timpul epocii romane s-a sapat pamantul sa se scoata aur. Astazi zacamintele sunt epuizate dar Rosia Montana face prima pagina a actualitatii in judet si in tara pentru ca un grup minier canadian doreste sa puna in practica un proiect ambitios pentru recuperarea prafului de aur imprastiat in vai. Ori singurul mijloc de a recupera pretiosul metal este sa se utilizeze cianura. Acest subiect este spinos pentru ca in aceasta afacere (ca intotdeauna) dezvoltarea economica a regiunii si prezervarea mediului inconjurator nu fac casa buna. Rosia Montana este astazi un sat in razboi, prins intre santajul ofertei locurilor de munca, proceduri judicire si presiuni internationale. Pentru a avea mai multa libertate si pentru a obtine «pacea», societatea canadiana a cumparat deja mai mult de jumatate din locuintele satului dar o parte a populatiei a intrat in rezistenta. Pentru Alexandru dezvoltarea economica a vaii ar trebui sa treaca prin turism. El nu vrea sa paraseasca Rosia Montana si foarte bine face pentru ca mierea lui e delicioasa. 

8 janvier 2009

10# Sorin & Teodor

sorinblog

teodorblog 

J'ai rencontré Sorin et Teodor dans le centre ville d'Aiud. Tous les deux sont musiciens et ce jour là Teodor au saxophone et Sorin à l'accordéon jouaient pour un mariage. Nous avons profité d'une pause, pendant que les futurs mariés étaient devant l'officier d'état civil, pour aller boire un verre en terrasse d'un bistrot. Bien sûr auparavant les musiciens prévoyants avaient pris soin de demander à un gamin de faire le guet au pied des marches de la mairie. Dans la "vrai vie", comme ils disent, Sorin et Teodor sont mécaniciens et chauffeurs. La musique est pour eux un moyen agréable de compléter leurs salaires. C'est aussi grâce à la musique qu'ils ont pu voyager en Pologne, sur la mer Baltique et même en France (Cusset) avec l'ensemble folklorique de la ville. Avant de reprendre le chemin de la noce, tous les deux ont joué un petit air traditionnel à l'ombre des parasols. Difficile d'imaginer un meilleur début de journée.

I-am intalnit pe Sorin si Teodor in centru orasului Aiud. Amandoi sunt muzicanti si in ziua intalnirii cei doi cantau la o nunta, Teodor la saxofon si Sorin la acordeon. Am profitat de o pauza, in timpul ceremoniei casatoriei civile, pentru a merge pe terasa unui bistrou sa bem o cafea. Bineinteles cei doi muzicanti prevazatori au pus de garda un copil in fata Primariei pentru a-i preveni cand nuntasii ies de la ceremonie. In viata de toate zilele Sorin si Teodor sunt mecanici si soferi. Muzica este pentru ei o modalitate agreabila sa-si completeze salariile. Gratie activitatii muzicale ei au calatorit in Polonia, pe Marea Baltica si chiar in Franta (Cusset) cu ansamblul folcloric al orasului. Inainte sa-si relua locul in alaiul nuntii la care cantau, au interpretat o bucata muzicala traditionala la umbra terasei unde eram. Dificil de imaginat un inceput de zi mai frumos.

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