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« Portrait d’Alba / portrait de là-bas »
13 janvier 2009

05# Iosif

pistablog

Je suis en pleine discussion avec deux jeunes collègiens qui connaissent mieux que moi la composition de l'Olympique Lyonnais quand Iosif, un verre de Rachiu à la main, vient interrompre notre conversation footballistique. Membre de la minorité hongroise, très présente dans la département, Iosif travaille pour un salaire de 6 000000 de lei soit un peu moins de 200 euros dans une usine d'Ocna Mures qui (si j'ai bien compris) transforme le bicarbonate de sodium. Bien que nous ne soyons pas des spécialistes de l'économie internationale, ensemble nous avons parlé mondialisation. La principale usine de la ville est en baisse constant d'effectif car une grande partie de la production a été délocalisée en Inde (Il faut croire que les salaires sont plus faible là-bas). J'ai repris un café. Je lui ai offert un verre de Rachiu. Nous avons partagé une cigarette et Iosif m'a raconté son quotidien. Les prix qui ne cessent de croître, les factures qui s'accumulent avec cette question qui revient souvent aux lèvres de bon nombre de roumain. "Où est l'argent ?"

Ma aflam in toiul discutiei cu doi tineri elevi de gimnaziu care cunosc mai bine decat mine componenta lui Olympique Lyon cand Iosif, cu un pahar de rachiu in mana, vine si intrerupe discutia fotbalistica. Membru al minoritatii ungare, destul de numeroasa in judet, Iosif lucreaza pentru un salariu de sase miloane adica aproximatif doua sute de euro intr-o uzina din Ocna Mures care (daca am inteles bine) transforma bicarbonatul de sodiu. Si desi nu suntem specialisti in economie, am vorbit despre mondializare. Principala uzina a orasului este in micsoare continua a efectivului pentru ca o mare parte a productiei a fost delocalizata in India (Trebuie sa credem ca salariile sunt si mai mici acolo). Am mai luat o cafea. Lui i-am oferit un pahar de rachiu. Am fumat amandoi cate o tigara si Iosif mi-a povestit viata lui de zi cu zi. Preturile nu inceteaza sa creasca, facturile se acumuleaza, si intrebarea care revine mereu pe buzele unei bune parti de romani. «Unde sunt banii ?»  

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Commentaires
J
Si des pays à faible salaire comme la Roumanie délocalise leurs<br /> usines afin de produire moins cher, en FRANCE certaines entreprise<br /> tel que DECATHLON reviennent aprés un temps passé en Chine, ils<br /> s'aperçoivent des problèmes énormes de qualités et de communication, donc Produisons de la qualité , c'est notre seul chance !!<br /> Continue Grand machin !! à nous faire découvrir ces personnages<br /> pleine de sincérité.<br /> Copain d'I
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